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Changer de métier peut sembler être un saut dans l’inconnu, mais c’est aussi une aventure pleine de possibilités. Que ce soit pour retrouver du sens dans votre travail, explorer de nouveaux horizons ou encore mieux équilibrer vie professionnelle et personnelle, la reconversion professionnelle est souvent perçue comme un renouveau. Cependant, un des obstacles majeurs qui freine de nombreux candidats au changement reste le financement.

Comment financer une formation quand on souhaite se lancer dans un nouveau métier, tout en assurant ses obligations financières quotidiennes ?

Dans cet article, nous allons explorer ensemble des solutions concrètes pour financer votre reconversion professionnelle, que vous soyez salarié, demandeur d’emploi ou indépendant. Que vous soyez au tout début de votre réflexion ou déjà prêt à franchir le pas, il existe une multitude d’options adaptées à chaque situation. Alors, prêts à découvrir comment passer de l’envie au concret ?

Histoire : Un parcours classique de reconversion

Le rêve de Sarah : quitter le monde de la finance pour devenir fleuriste

Prenons l’exemple de Sarah, une cadre de 40 ans dans le secteur bancaire. Après 15 ans passés à jongler entre des chiffres et des réunions, elle se rend compte qu’elle n’est plus épanouie. Elle ressent de plus en plus un besoin de renouer avec ses passions et aspire à un métier plus créatif. Devenir fleuriste lui semble une évidence.

Mais cette reconversion implique une formation spécialisée et des compétences techniques qu’elle n’a pas encore. Après quelques recherches, elle découvre que les coûts des écoles de fleuristes varient entre 3 000 et 10 000 €, sans compter l’achat de matériel et les frais annexes.

Comme beaucoup, Sarah se demande comment elle pourrait financer une telle formation tout en continuant à subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Elle ne peut pas se permettre d’arrêter de travailler pendant plusieurs mois et se retrouve à la croisée des chemins : continuer dans une carrière qui ne la satisfait plus ou trouver un moyen de financer son rêve. C’est alors qu’elle se penche sur les différentes options de financement disponibles pour les reconversions professionnelles.

Un besoin partagé par des milliers de professionnels

L’histoire de Sarah est loin d’être unique. Selon une étude menée en 2021 par le ministère du Travail en France, près de 93 % des actifs ont déjà envisagé une reconversion professionnelle au moins une fois dans leur carrière. Pourtant, une majorité d’entre eux abandonne ou retarde ce projet en raison du coût financier.

Alors, comment éviter que ce rêve ne se transforme en simple fantasme ? Quels sont les dispositifs à votre disposition pour financer cette nouvelle carrière ?

Les différentes options de financement pour une reconversion professionnelle

Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour aider les travailleurs à franchir le pas de la reconversion professionnelle sans mettre en péril leur stabilité financière. Voici les principales options.

1. Le Compte Personnel de Formation (CPF)

Le CPF est sans doute l’un des outils les plus populaires pour financer une formation en France. Il s’agit d’un compte personnel qui permet à tout salarié, demandeur d’emploi ou travailleur indépendant d’accumuler des droits à la formation tout au long de sa vie professionnelle.

Avantages :

Exemple :

Pour Sarah, son CPF accumulé depuis des années lui permet de financer près de 4 000 € de sa formation en école de fleuriste. C’est un bon départ, mais il lui reste encore une partie à financer.

2. Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)

Le Projet de Transition Professionnelle est destiné aux salariés qui souhaitent changer de métier en suivant une formation longue tout en conservant leur emploi actuel.

Comment ça fonctionne ?

Le PTP permet de s’absenter de son travail pour suivre une formation tout en étant rémunéré. L’employeur verse le salaire de l’employé pendant la formation, et ce dernier peut se former sans perte de revenus.

Avantages :

Exemple :

Dans le cas de Sarah, si elle décidait de garder son emploi bancaire à mi-temps pendant sa formation de fleuriste, le PTP lui permettrait de financer l’intégralité de sa formation tout en continuant à recevoir une partie de son salaire.

Plus d’informations : ici.

3. Les aides Pôle Emploi

Si vous êtes en recherche d’emploi, Pôle Emploi propose également de nombreuses aides pour financer une reconversion professionnelle.

Principaux dispositifs :

Exemple :

Si Sarah avait été sans emploi, elle aurait pu bénéficier de l’AIF pour compléter le montant restant de sa formation.

3.Bis Les aides régionales

Contactez la Région dans laquelle vous résidez, elles peuvent proposer des aides complémentaires.

Par exemple, la Région Réunion propose l’AF2R (Accompagnement Formation Réussite Région). Les informations ici.

4. Les OPCO (Opérateurs de Compétences)

Les OPCO sont des organismes collecteurs qui financent les formations des salariés, notamment dans le cadre d’une reconversion.

Avantages :

Exemple :

Sarah, toujours salariée, peut solliciter l’OPCO de sa branche pour obtenir une prise en charge supplémentaire de sa formation en parallèle du CPF.

5. Le congé sabbatique ou création d’entreprise

Si votre projet de reconversion implique la création d’une entreprise, vous pouvez opter pour le congé sabbatique ou le congé pour création d’entreprise.

Avantages :

Exemple :

Sarah pourrait choisir de prendre un congé sabbatique de 6 mois pour finaliser sa formation et démarrer son activité de fleuriste sans crainte de perdre son poste dans le secteur bancaire.

6. Les prêts bancaires et solutions personnelles

En complément des dispositifs de financement publics, il est également possible de recourir à des prêts bancaires spécialement conçus pour les reconversions professionnelles.

Avantages :

Exemple :

Si malgré toutes les aides, il manque encore un peu de financement à Sarah, elle peut envisager de souscrire à un prêt reconversion pour couvrir la partie manquante.

7. Les fonds régionaux et autres subventions locales

En fonction de votre région, il existe également des fonds régionaux ou des subventions locales spécifiques pour aider les personnes en reconversion professionnelle.

Exemple :

La région dans laquelle Sarah vit propose une aide supplémentaire pour les personnes souhaitant se lancer dans une activité artisanale. En se renseignant auprès de sa chambre régionale des métiers, elle découvre qu’elle est éligible à une subvention de 1 500 €.

Appel à l’action : lancez-vous dès aujourd’hui !

Changer de métier est une décision importante qui nécessite une planification rigoureuse, mais comme nous l’avons vu, de nombreuses solutions existent pour vous aider à franchir ce cap sans compromettre votre sécurité financière. Que vous soyez salarié, demandeur d’emploi ou indépendant, des aides adaptées à votre situation sont à portée de main.

Ne laissez pas le financement être un frein à votre ambition. Faites le premier pas en explorant dès maintenant votre solde CPF, ou en vous renseignant auprès de Pôle Emploi ou des OPCO de votre secteur. Le changement est à votre portée, il ne vous reste plus qu’à saisir les opportunités qui s’offrent à vous.

Votre nouvelle carrière n’attend plus que vous ! Alors, pourquoi hésiter ? Réalisez dès aujourd’hui une première démarche : inscrivez-vous à une formation, prenez rendez-vous avec un conseiller Pôle Emploi, ou contactez votre OPCO. Ce premier pas pourrait bien être celui qui transformera votre vie.


Cet article vous a donné envie de sauter le pas ? Partagez-le avec d’autres personnes qui, comme vous, rêvent de changer de métier, mais hésitent encore à se lancer. Le financement n’est plus une barrière, c’est une opportunité.

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